En réaction avec l'épisode de l'Épicerie de 15 janvier 2012 23h30 à RDI concernant les prix de l'alimentation.

Je dirais qu'en 12 ans, le coût de mon épicerie a passé de 30$ à 50$ par semaine. Cependant, ce n'est pas le coût qui m'embête le plus puisque c'est minime comparativement aux coûts des restaurants. Les principaux irritants que je rencontre à l'épicerie sont: la disponibilité des produits, les problèmes d'affichage/contenu informatif et l'emballage et les programmes de fidélisation.

Premièrement, j'essaie à chaque mois de goûter à une nouveauté. Hors, lorsque je commence à aimer un aliment, il semble que l'épicerie arrête l'achat de ce produit. Dans une seule épicerie, il n'est pas rare que je ne vais pas trouver 3 ou 4 produits que j'achetais auparavant. Exemple de produits: carottes du Québec, Tostitos à grain entier, beurre d'arachides croquant de la marque maison, yogourt Liberté à l'érable. Il manquait même de pain à grains entiers de la marque maison une semaine. Bien attendu, je ne suis pas dans les clients "payants" pour l'épicerie et je semble être en dehors de leur statistiques. Je ne peux pas acheter en grande quantité comme le ferait des familles. Par contre, lorsque j'aime un produit, j'y suis très fidèle.

Deuxièmement, à chaque semaine j'ai de la difficulté à trouver l'origine des aliments. J'aimerais acheter des aliments provenant de la production locale, du Québec et du Canada dans cet ordre. Or, les indications sont souvent erronées ou non présentes. Parfois un indicateur indique "Canada" pour des poivrons de Hollande ou du Mexique... J'aimerais aussi savoir si l'aliment à des substances animales à l'intérieur. En Inde, je crois qu'il existe une réglementation et des icônes graphiques pour indiquer s'il y a des oeufs, des produits laitiers ou des substances animales de la même façon qu'il y a le logo pour les arachides. En Europe, il existe une réglementation pour les OGM.

Troisièmement, les produits ont beaucoup trop d'emballages non recyclables ou sans indication qu'ils sont recyclables. Je n'accepte pas le fait qu'en 2012, on doit jeter à chaque semaine des emballages plastiques parce qu'il n'y a pas d'indication s'ils sont recyclables ou non. J'ai même fait des démarches en écrivant (par courriel) aux producteurs et j'ai obtenu des réponses négatives. J'ai arrêté d'acheter plusieurs produits car ils sont trop emballés.

Quatrièmement, les épiceries semblent aimer nous "écoeurer" avec leur programme de fidélisation et semble nous pénaliser lorsqu'on ne veut pas en faire partie. Au lieu de baisser les prix des aliments, ils s'amusent à nous donner des points sur des produits et nous harcellent à chaque semaine pour savoir si nous sommes inscrits ou non.

Finalement, j'aimerais qu'une épicerie fasse beaucoup plus de rapprochement entre le client et le producteur. Bien attendu, le producteur ne peut pas être dans l'épicerie à "vendre sa salade". Cependant, il pourrait y avoir un responsable de promotion des produits locaux qui nous fait des démonstrations ou la promotion des produits locaux. Je sais par exemple que la courge pousse très bien au Québec, hors j'en ai jamais mangé, je ne connais donc pas le goût. Si j'en prépare avec une recette trouvé sur internet et que je n'aime pas ça, est-ce que j'ai raté la préparation où est-ce que je n'aime pas l'aliment? J'aime dire que je bois le lait de la Laiterie des Trois Vallées, que les concombres viennent de la serre Dubélec, les tomates de Mirabel, les pommes du Québec, etc. J'aime encore plus dire que j'ai mangé les légumes de jardin de mes parents et du pain fait maison.