Un livreur arrive en face, se stationne devant la borne fontaine, sort de son auto, jette sa cigarette par terre, apporte le sac, sort dehors, compte son argent, reprend sa cigarette par terre, la remet dans sa bouche, repart...

Tellement irréel, que je pourrais l'imaginer dans un film.
Je cherche encore les caméras.

J'ai marché seul sur St-Denis, Sherbrooke, Laval et l'avenue Henri-Julien. Environ 50 minutes. C'était la pleine lune. Rien d'intéressant à signaler.

Déjà, on peut voir le retour des affiches des francofolies de Montréal, une semaine et demie à l'avance.

Dommage que le site Web soit aussi moche avec ses rectangles blancs, les vidéos non lisibles (ogg theora où es-tu?), les années précédentes disparues, les liens absents (pas de lien entre les noms des scènes et le plan, pas de liens vers les sites d'artistes), l'utilisation de float sans clear:both, les nouvelles en format PDF seulement (quelqu'un a entendu parlé de HTML et de RSS?). On dirait que les seuls liens autorisés sont ceux vers les commanditaires et la billetterie. Faut bien faire de l'argent avec une "industrie" musicale. Les textes, les paroles, les mots, ce n'est pas de la culture à diffuser, il faut la restreindre, l'isoler, la mettre en boîte. Dans 10 ou 15 ans autour d'un feu, avec mes enfants, je vais chanter les chansons des années '70 et d'avant, parce que tout ce qui est apparu après est disparu aussi vite qu'un site Web de promotion de 15 jours.