Du 18 au 25 septembre se tiendra partout au Québec la première Semaine Québécoise de l'Informatique Libre (SQIL). Cette semaine a été fondée pour promouvoir les logiciels à code ouvert ou "open source" dans tous les secteurs de la société: en ingénierie, en entreprise, à la maison, au gouvernement et sur Internet. Les principes clés dans l'utilisation de l’informatique libre sont l'échange, la connaissance, l'utilisation et la redistribution.

Tout d'abord, en ingénierie, les logiciels libres peuvent servir pour le développement d'applications, avec Eclipse par exemple. Des logiciels comme Umbrella ou Dia permettre de dessiner des diagrammes UML. Pour la gestion des erreurs, l'outil Bugzilla est utilisé par plusieurs communautés de développeurs au niveau international. De plus, le système d'exploitation Linux peut être utilisé dans des robots, des automates ou d'autres projets en temps réels.

En entreprise, l’utilisation des logiciels libre peut apporter moins de soucis et faciliter la maintenance interne. Ainsi, l'utilisation des logiciels libres évite généralement les problèmes de licences propriétaires qui doivent être renouvelées selon une multitude de contraintes. En utilisant un programme à code source ouvert, les entreprises peuvent bénéficier des mises à jour et des nouvelles fonctionnalités conçus par d'autres firmes sans payer de frais supplémentaires. Une entreprise peut maintenir un logiciel plus long temps, peut le modifier selon ces besoins et risque de recruter des personnes qui connaissent potentiellement le logiciel.

À la maison, on peut utiliser les logiciels libres pour travailler, écouter de la musique ou communiquer. Ainsi, la suite bureautique OpenOffice.org peut-être une alternative intéressante pour la maison. Maintenant, plusieurs projets sont conçus pour les familles comme la distribution Mandrake ou les logiciels d’éducation de KDE.

Au niveau international, les gouvernements sont de plus en plus intéressés par les logiciels libres. Ils constituent un excellent outil de négociation pour des appels d'offres publiques. Ces logiciels permettent au gouvernement d'avoir un contrôle sur ce qu'ils utilisent et favorisent le développement informatique local. Aussi, de plus en plus de gouvernement font des études sur l'impact du logiciel libre. Par exemple, la France, l'Allemagne, le Brésil et plusieurs pays asiatiques sont en faveur de l'utilisation du logiciel libre au sein de leurs gouvernements respectifs.

Sur Internet, les logiciels libres font déjà partie de nos vies. Par exemple, selon le site NetCraft.com, le deux tiers (67,70%) des serveurs Web utilisaient le logiciel libre Apache. Aussi, selon le site w3schools.com, près de 15% de ces visiteurs utilisaient un fureteur issu du projet Mozilla. De plus, même le format des fichiers sur Internet, le HTML ou le XHTML est un format ouvert que tout le monde peut utiliser sans restrictions.

Finalement, pour les étudiants qui veulent s’impliquer dans la promotion des logiciels libres à l’ETS, il existe le Groupe d’Usagers de Logiciels Libres (GULL-ETS). Le groupe est là pour répondre à vos questions sur les logiciels libres, sur les alternatives qu’ils existent et pour remettre en question les logiciels utilisés à l’ETS.

Site Web du SQIL: http://semaine.facil.qc.ca/
Site Web du GULL-ETS: http://gull.etsmtl.ca/