Linux: joie et déception

Par yansanmo

2006-02-19 01:52:32

Y'a onze jours, je vous avais parlé de technologies qu'on allait entendre parler... Et bien j'avais raison pour certaines d'entre elles. Presque tout le monde autour de moi a essayé google Mail + Jabber et j'ai recommancé à ajouter des personnes de l'école à ma liste de contacts IM. Hier soir (très tard), mon ami du cégep a essayé XGL sur Ubuntu (3D Desktop) et a été vraiment impressionné. Ce genre d'avancée permet de donner un second souffle au logiciel libre. Plus il y a d'utilisateurs, plus il y a de documentations, feedbacks et améliorations.

Peut-être que je vais enfin pouvoir passer à un autre état d'esprit. Au lieu d'être tout seul dans mon coin, je vais pouvoir communiquer avec mes amis avec un protocole ouvert (Jabber), envoyer des courriels (smtp), voir des sites Web qui respectent les normes (http, xhtml, css), agréger de l'information avec RSS et même clavarder sur undernet en UTF-8. En effet, mirc supporte maintenant l'UTF-8. Aussi, mes amis ne pourront pas dire que l'interface graphique de Linux est tellement en arrière de MacOS X ou Windows XP. Côté téléphonie, ekiga et libjingle (gaim/kopete) s'en viennent à grand pas.

Tout va bien de ce côté. Ce qui en arrache un peu, c'est SVG vs Flash, plugin Multimédia libre vs Flash, OpenOffice.org et le fouilli des applications sous Linux. Il manque encore de normes claires et précises, de documentation pour administrateur (non unix). Mais je suis confiant que ça va se régler si tout le monde y met un peu du sien.

Parmis mes déceptions, y'a le côté fermé de beaucoup, beaucoup de sites francophones qui ne permettent pas de bâtir des outils efficaces. Il faut stimuler le côté créatif des gens en leur donnant le temps et les outils. Il faut enlever toutes les contraintes virtuelles, vivre dans un esprit de partage de l'information, des outils, des connaissances. Il ne suffit pas de copier les autres illégalement. Il faut permettre au gens d'utiliser ce que l'on fait, de le modifier, de l'améliorer et de le redonner. Du côté anglophone, il faut se méfier du surplus de buzz word qu'on entend. Il faut rationnaliser, penser à ce qu'on a vraiment de besoins. Il faut savoir ce qui est nécessaire. Et dans tout ça, je dois faire ma place.

Une autre déception, c'est que Fedora Core 5 s'en vient (mi-mars) et que le développement de Fedora Core 4 est arrêté. Plus de mise à jour de gnome, gcc ou xorg. C'est la façon de faire de Fedora Core. Peut-être je vais utiliser Rawhide (version de développement) un de ses jours. Menfin, j'ai au moins appris d'où venait le nom de Fedora. C'est le nom d'un chapeau.

À part de ça? Icez a fait un joli thème noir, j'ai ajouté un jolie Tux au calendrier de LQ, ajouté un parser SQL à mon générateur de liste, ajouté un fil RSS à mon agrégateur du libre et fait un peu de documentation pour W3Qc. Demain, je vais en profiter pour faire du UML et peut-être prendre une marche lors de l'évènement dans le réseau souterrain de montréal. Je devrais peut-être étudier aussi. Ah, j'ai tellement à faire... Est-ce que je vous ai parlé de ...


<<Précédente Suivante>>


Liste des commentaires

  • Yan Morin (2006-02-21 12:42:23) #34 (Répondre)
    Rare sont les sites francophones qui offrent des services Web facilement exploitable par la communauté du logiciel libre. Souvent, les sites sont fait à l'encontre du principe d'accès simple du Web: impossible de faire des hyperliens. Exemple: Granddictionnaire : impossibilité de faire des liens ou signet/marque-pages vers une définition, aucun service Web. Dictionnaire de TV5: pas de service Web facilement accessible. Météomédia: offre d'un logiciel pour Windows seulement, pas de service Web libre (il y a une licence assez restreignante à mon avis, exemple de code Javascript déprécié, code invalide pour XHTML). Bandeapart.fm: Flash only + ASF, ils ont bloqués l'accès à la page qui permettait d'associer un numéro de chansons à la fiche de l'artiste. Côté éducation, combien y'a-t-il de références vers des sites d'éducation Québécois sur le Web dans les wikis? Côté entreprise: combien y'a t'il de compagnies d'informatique qui offrent des listes de prix en format XML valide (XHTML y compris)? Est-ce que Canada411 possède un service Web? Qui a déjà regarder les maisons de Montréal via photos satellites/aérienne avant que GoogleMap se pointe? Pourtant l'explorateur urbain de Montréal existait avant. Problème, personne pouvait pointer vers les coordonnées de sa maison. Impossible de faire des liens.
  • Robin (2006-02-20 12:01:00) #33 (Répondre)
    Tu veux nous expliquer un peu plus ce qui cloche côté francophone ? Ton billet me laisse un peu sur ma faim, je ne sais pas trop ou tu veux en venir.
Ajout d'un commentaire