J'ai marché aujourd'hui, environ 2h ou 2h30. De St-Denis/Ste-Catherine en montant vers Sherbrooke, jusqu'à Peel, Des Pins, St-Laurent, Mont-Royal, St-Denis (liste de rues)

J'ai fait un petit ménage, chialer contre la consommation à Montréal, aider des personnes en informatique, jaser à propos de mon problème d'achat de portable ("laptop"), jouer de la musique et penser jusqu'à en faire une obsession aux "listes" (liste de faits). Des listes, partout des listes.

Finalement, j'ai trouver un endroit où il n'y a pas de liste: la création, la volonté, les sentiments (liste de non-listes). La volonté. Je me bats souvent contre elle, contre la fatigue aussi. Je sais pas comment décrire la "volonté". Plus j'y pense, et plus je la trouve étrange. Il doit s'agir d'une puissance. Je peux dire qu'elle est forte, faible. Je ne suis pas encore capable de la mesurer selon une échelle à plus de deux niveaux. Volonté forte: je réussis. Volonté faible: j'échoue. Est-ce que c'est seulement binaire? Sûrement pas. Il n'y a que les créations humaines qui peuvent être binaire. Le reste c'est toujours plus nuancé et complexe.

Bon, est-ce que ma volonté sera assez forte pour que je fasse une liste de tâches, que j'arrête d'écrire une liste de mots et de paragraphes ou de naviguer sur une liste de pages en parlant à une liste de contacts? Et si je mettais une liste de chansons en arrière plan? À moins que je décide de dormir une liste d'heures?