J'ai participé au Gala Impact Urbain 2011 la semaine dernière. Il s'agit d'un spectacle de danse et de karaté par l'école Danse Impact et le centre de conditionnement Urbain (karaté, boxe, kick-boxing, salsa, tae-bo). Il y a eu 3 représentations en deux jours. L'auditorium de la polyvalente St-Joseph était presque plein les trois fois (400 places dans l'autorium je crois).
Le spectacle du samedi soir était en même temps que le gala d'humour au centre sportif Jacques-Lesage. Le gala d'humour était à moitié plein avec environ 500 personnes (Source: L'écho de la Lièvre). Le journal explique ce nombre parce que c'était l'ouverture de la pêche. On peut aussi pensé que notre spectacle, la belle journée de samedi et le coût du billet variant entre 48$ à 68$ n'ont pas aidé.
La première critique du spectacle a paru dans le journal l'Écho de La Lièvre, une semaine plus tard (27 mai). Dans le journal de vendredi, un seul numéro a été expliqué. Il n'y a même pas eu un petit clin d'oeil sur mon ami qui a joué une grand-mère enragée. Heureusement, ma nièce est dans une des photos du journal, elle qui a participé à 3 numéros de karaté et 3 numéros de danse à chaque représentation. La publicité a été affichée presque uniquement au local et sur les pages groupes Facebook des deux organisations. Je n'ai rien attendu à la radio encore et je n'ai rien vu dans les journaux avant cet article.
Personnellement, je commence à me faire vieux. J'ai trouvé que trois représentation étaient trop exigeantes pour mon corps. J'avais trois numéros de karaté à chaque représentation, ce qui fait 12 numéros si on compte la pratique du vendredi. La représentation du lendemain, du dimanche a été la pire pour moi. J'ai eu un gros bleu au genou pendant des jours. J'ai dû me reposer lundi pendant toute la journée. Durant, un numéro, celui nommé "Bunkaï", j'ai fait un kata seul et ensuite j'ai refait le même kata mais cette fois avec des attaquants. Ceux à qui j'ai parlé dans la salle n'ont même pas remarqué que je refaisais les mêmes mouvements. Les spectateurs ont aussi pensés qu'on se frappait réellement dans le dernier numéro de Ceintures Noires même si ce n'est pas le cas, ou presque. Bien attendu, il arrive toujours quelques incidents. J'ai légèrement touché ma nièce deux fois lors des numéros. Désolé encore. Durant la pratique générale vendredi, j'ai oublié d'enlever mes lunettes pour un numéro où je fais deux/trois coups de pieds en tournant. J'ai perdu mes lunettes durant un coup de pied (spinning mawashi-geri ou nagashi-geri) et elles ont été projetées assez loin sur la scène. Heureusement, je ne les ai pas écrasés durant un mouvement. J'ai aussi eu un blanc pendant quelques secondes dans un numéro et j'ai fait un saut de grenouille dans un autre (coup de pied sauté raté), mais personne n'a remarqué je crois.
J'aimerais vraiment saluer le courage et la persévérance des karatékas qui ont cassé des planches durant la fin de semaine. 48 planches (4 représentations * 4 personnes * 3 planches) devaient être cassées durant cette fin de semaine, il y a eu des blessures sérieuses (pas d'os de brisé je crois) mais ils ont continué le spectacle quand même. Les blessures ont été causées par l'amortissement des coups par celui qui tenait les planches et par une frappe quelques centimètres à côté du centre de la planche. C'est parfois très difficile de tenir la planche dans une certaine position et la précision peut manquer si on répète plusieurs fois sur l'adrénaline et que la fatigue embarque. Cependant, pour un spectateur, c'est bon signe quand les karatékas ne cassent pas toutes les planches car ça démontre que ce n'est pas truqué.
Voici quelques infos sur les numéros: on est très nerveux avant de faire le numéro, mais quand on le fait, on est tellement concentré qu'on oublie tout le reste. Lorsqu'on monte sur scène, je ne vois presque jamais la foule à cause des éclairages. C'est très noir en avant de nous, si je regarde attentivement, je peux repérer une ou deux personnes mais je ne peux pas voir tout le monde d'un coup à moins que les éclairages soient vers la foule. Généralement, on joue la comédie lorsqu'on reçoit les coups, c'est à dire qu'on amplifie les mouvements pour la scène. On peut tomber ou se projeter à terre sans se faire mal, du moins jusqu'à ce que le spectacle soit terminé. Finalement, lorsque j'ai fait mes numéros, je n'ai presque pas entendu la musique. Le son est projeté en avant et pas beaucoup sur la scène.
Voir aussi: Photos du journal l'Écho de la Lièvre.