Mais où va le monde

Par yansanmo

2011-03-24 01:40:36

Grâce au nouvelle technologie comme LinkedIn, je peux rapidement savoir qu'un chinois qui habite en Suède connaît une connaissance d'un de mes anciens collègues de l'université. Je sais aussi qu'il s'intéresse au même langage de programmation que moi, XUL et qu'il utilise beaucoup les logiciels libres. Je sais aussi qu'un tunisien pose des questions sur mon site Web à propos d'un logiciel que j'ai déjà utilisé. Cependant, j'ai pas encore trouvé une seule femme célibataire à Mont-Laurier qui était végétarienne... en trois ans. Je ne connais ni mes voisins, ni les personnes qui aiment faire du vélo (qui voudrait en faire avec moi), ou utiliser/contribuer à des logiciels libres, ou préfère la simplicité volontaire, ou aime écouter les documentaires scientifiques à la télévision, etc... D'ailleurs, les seules choses qui relient mes voisins avec moi sont: on reste dans la même ville, on parle Français/Québécois, on a peut-être été à la même école mais pas la même année.

Alors, peut-on encore m'expliquer pourquoi je devrais encore me fier sur les gens qui habite dans ma région pour élire quelqu'un de ma région qui va décider pour moi la distribution de la richesse, l'utilisation et la distribution des ressources, l'éducation populaire, la santé générale et les investissements dans les infrastructures, etc? Mon représentant politique local va pouvoir me représenter, lorsque je vais pouvoir avoir des intérêts communs avec les citoyens qu'il représente. Et on a des intérêts communs lorsqu'il existe un "tissu social" fort localement. D'ici là, je vais partagé plus d'idées avec un être humain quelque part sur la planète qu'avec mon voisin.


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